Prêtres à votre service

Bienvenue au Père Gilles Vadon

Mes amis,
Au mois de septembre prochain, je viens vous rejoindre à
St Fons et Vénissieux.
Si je viens, c’est parce que je suis envoyé vers vous.
Je viens avec simplicité et le désir de vous connaître là où vous vivez.
Je viens pour qu’ensemble nous nous redisions sans cesse que l’Evangile qui est le Christ, c’est beau.
Beau, parce qu’il est le chemin, la vérité, la vie.
Beau, parce qu’il est bonne nouvelle.
Beau, parce qu’il prend en considération l’humanité dans ce qu’elle a de plus sublime et de plus fragile.
Beau, parce qu’il s’adresse à toutes et tous.

Si j’ose aujourd’hui répondre à l’appel de Dieu dans cette nouvelle mission qui m’attend, c’est parce que depuis les débuts de mon existence d’homme, Dieu a placé sur ma route, des hommes et des femmes, des enfants, des jeunes et des adultes qui m’ont, chacun pour leur part et selon leur personnalité, donné envie de croire et dans la vie et en Dieu.

L’homme et le prêtre que je suis aujourd’hui, je le dois fortement aux scouts et guides de France, à l’ACE, à la JOC, à l’ACO, à la mission ouvrière dans toutes ses composantes. Ce sont eux qui m’ont ouvert les yeux et le cœur sur des réalités humaines que je n’aurai sans doute jamais rencontrés par mes seuls choix. Je leur dois beaucoup parce qu’ils ont su persévérer avec moi sans me juger sur mes origines et ma manière d’être et de penser. Ils m’ont appris que l’évangile est en même temps une bonne nouvelle à faire connaître et une bonne nouvelle à recevoir. Il n’y a pas d’un côté celui qui sait et de l’autre celui qui ne sais pas. L’évangile se donne autant qu’il se reçoit.

Oui, ce ministère de prêtre, je le reçois chaque jour comme à appel à vivre au plus près de l’Evangile qui est le Christ et je compte sur vous et ma famille du Prado.

A la suite d’Alfred Ancel, je crois aussi « qu’on n’arrivera pas à construire un monde vraiment humain si, dans la manière de le construire, on ne met pas en œuvre l’esprit des Béatitudes, l’esprit de l’Evangile. 

J’aime ce Dieu qui, pour rejoindre jusqu’au plus petit de notre humanité, prend le risque de passer inaperçu.

Qui peut voir en effet Dieu dans l’enfant de la crèche ? Qui peut voir Dieu sur le bois de la Croix ? Qui peut voir Dieu dans le pain eucharistique ?

Je laisse le dernier mot au père Chevrier qui écrit dans le « Véritable disciple » : « Avec quelle sagesse et humilité et prudence, Jésus-Christ se présente au monde ; comme il va doucement, prudence et charité ! Il s’appelle l’Envoyé de Dieu, le titre le plus simple, le plus intelligible, il dit qu’il ne dit rien de lui-même, il ne s’impose pas, mais il vient de la part de Dieu, il ne commande pas, il ne dit pas : Je suis le Fils de Dieu… mais il dispose les esprits à ce grand acte de foi en lui : Dieu son Père. »

A très bientôt dans la confiance et le désir commun de servir Dieu et sa création.

Gilles Vadon 06 75 08 65 92

19 place Léon Sublet 69200 Vénissieux